mardi 25 octobre 2011
Ouverture du deuxième blog!
Bonjour à tout le monde!
Une partie de mes membres est déjà au courant de l'ouverture du blog qui suivra mon prochain voyage au Ghana. Cependant, en passant aujourd'hui par Bangui de Grand Chemin, j'ai pu reconstater que certains des membres de ce blog ne font pas partie de mon entourage proche. C'est donc à vous que je m'adresse dans ce message pour vous informer de l'ouverture d'un nouveau blog qui suivra cette fois mes aventures Ghanéenes. Je suppose que la majorité d'entre vous me suivaient parce que vous aviez (et avez toujours) une attirance pour la Centrafrique. Si certains d'entre vous aimaient simplement voyager avec moi le cul posé dans votre canapé, alors suivez moi dans mes prochaines aventures à l'adresse suivante:
http://ghana-mbi-a-kumasi.blogspot.com/
bises à tous!
Sylv
samedi 26 juin 2010
Et voilà
Et voilà !
Après 9 mois passés ici, l'heure de quitter ce pays est finalement arrivée. Mes pieds quitteront le sol centrafricain jeudi matin aux alentours de 7h (heure française) pour retourner au bercail.
Je ne vais pas profiter de cet article pour faire un méga giga bilan, ça prendrait des pages entières et ça vous occuperait beaucoup de temps. Pas d'expansion de sentiments, pas de pleurs ou de « je veux pas partir! » donc dns cet article. Rangez les mouchoirs, on a assez pleuré avec l'équipe de France comme ça !
Je m'étais fixé comme but de ne rien regretter une fois rentré, je pense que cette mission est en grande partie accomplie. J'aurais rencontré des gens géniaux, mangé des trucs de fous, découvert une autre manière de vivre vu des paysages à couper le souffle et profité de chaque instant comme si c'était mon dernier dans ce pays.
Reviendrai-je ? Seul l'avenir me le dira, malgré le fait que le proverbe « loin des yeux loin du coeur » ne semble pas réellement me convenir, la vie est faite de tant de péripéties ! Une question sur la nature humaine me taraude depuis que je suis là : Comment peut on oublier tant de choses ??
C'est bien la ma plus grande peur ! De quoi me souviendrai-je dans quelques temps ??
Alors voilà, maintenant une deuxième vie française m'ouvre ses portes, à moi de ne pas (trop) regarder derrière, et d'avancer, je sais de toute manière que vous serez là pour m'y aider.
Laissons donc Bangui de côté, et parlons de mon retour. La plupart d'entre vous sont déjà au courant de mon « programme » de retour, j''ai échangé quelques mails avec certains, mais je profite du blog pour préciser un peu les choses.
J'arrive à Lyon le 1er juillet en fin d'après midi où je resterai normalement une petite dizaine de jours. Famille, pasteuriens et réadaptation tranquille seront au programme
Je descendrai normalement dans le sud aux alentours du 10 pour une durée pour l'instant indéterminée, quelques jours ou semaines. Et puis après... héhé !! On verra !
De toute manière, selon les résultats de la demoiselle qui se reconnaitra, ce programme peut être amené à changer. Quoiqu'il en soit nous serons l'année prochaine sur Lyon, Paris ou Montpellier. Bref, en France !
Alors voilà, je m'arrête là, pas besoin d'en faire encore et toujours des tartines, pour conclure ce blog, je vous dirai tous un grand merci. Merci à tous les centrafs qui me liront de m'avoir accueillis dans leur pays, et merci à vous de n'avoir pas oublié de visiter bangui de grand chemin de temps en temps. J'ai certes largement diminué la fréquence des articles au fur et à mesure, mais certaines raisons m'y ont poussé... tout, tout, tout Vous saurez tout (sur le zizi?)
Je vous embrasse tous et vous dis... a dans quelques jours ou quelques semaines.
Petite info marrante. Le blog, depuis sa création a accueillis 3145 visites de 1350 visiteurs différents dans 54 pays du monde. La palme de la visite la plus exotique revient à Singapour. Bravo à l'ami singapourien (on dit comme ça ??)
A très bientôt
Après 9 mois passés ici, l'heure de quitter ce pays est finalement arrivée. Mes pieds quitteront le sol centrafricain jeudi matin aux alentours de 7h (heure française) pour retourner au bercail.
Je ne vais pas profiter de cet article pour faire un méga giga bilan, ça prendrait des pages entières et ça vous occuperait beaucoup de temps. Pas d'expansion de sentiments, pas de pleurs ou de « je veux pas partir! » donc dns cet article. Rangez les mouchoirs, on a assez pleuré avec l'équipe de France comme ça !
Je m'étais fixé comme but de ne rien regretter une fois rentré, je pense que cette mission est en grande partie accomplie. J'aurais rencontré des gens géniaux, mangé des trucs de fous, découvert une autre manière de vivre vu des paysages à couper le souffle et profité de chaque instant comme si c'était mon dernier dans ce pays.
Reviendrai-je ? Seul l'avenir me le dira, malgré le fait que le proverbe « loin des yeux loin du coeur » ne semble pas réellement me convenir, la vie est faite de tant de péripéties ! Une question sur la nature humaine me taraude depuis que je suis là : Comment peut on oublier tant de choses ??
C'est bien la ma plus grande peur ! De quoi me souviendrai-je dans quelques temps ??
Alors voilà, maintenant une deuxième vie française m'ouvre ses portes, à moi de ne pas (trop) regarder derrière, et d'avancer, je sais de toute manière que vous serez là pour m'y aider.
Laissons donc Bangui de côté, et parlons de mon retour. La plupart d'entre vous sont déjà au courant de mon « programme » de retour, j''ai échangé quelques mails avec certains, mais je profite du blog pour préciser un peu les choses.
J'arrive à Lyon le 1er juillet en fin d'après midi où je resterai normalement une petite dizaine de jours. Famille, pasteuriens et réadaptation tranquille seront au programme
Je descendrai normalement dans le sud aux alentours du 10 pour une durée pour l'instant indéterminée, quelques jours ou semaines. Et puis après... héhé !! On verra !
De toute manière, selon les résultats de la demoiselle qui se reconnaitra, ce programme peut être amené à changer. Quoiqu'il en soit nous serons l'année prochaine sur Lyon, Paris ou Montpellier. Bref, en France !
Alors voilà, je m'arrête là, pas besoin d'en faire encore et toujours des tartines, pour conclure ce blog, je vous dirai tous un grand merci. Merci à tous les centrafs qui me liront de m'avoir accueillis dans leur pays, et merci à vous de n'avoir pas oublié de visiter bangui de grand chemin de temps en temps. J'ai certes largement diminué la fréquence des articles au fur et à mesure, mais certaines raisons m'y ont poussé... tout, tout, tout Vous saurez tout (sur le zizi?)
Je vous embrasse tous et vous dis... a dans quelques jours ou quelques semaines.
Petite info marrante. Le blog, depuis sa création a accueillis 3145 visites de 1350 visiteurs différents dans 54 pays du monde. La palme de la visite la plus exotique revient à Singapour. Bravo à l'ami singapourien (on dit comme ça ??)
A très bientôt
dimanche 30 mai 2010
Salut à tous !
Me revoici au boulot après quelques semaines sans avoir rien écrit. Le temps me manque, l'électricité aussi parfois... Je fais ce que je peux, mais je ne vais après tout pas écrire pour écrire !
Plusieurs thèmes apparaitront dans l'article d'aujourd'hui.
D'abord parlons un petit peu de la pluie et du beau temps ! Comme si nous nous retrouvions depuis longtemps. La saison sèche qui prend les rênes à partir de décembre est coupée en général par une mini saison des pluie (aux alentours de mars) appelée pluie des mangues.
Je vais surtout m'attarder sur la saison sèche qui est maintenant terminée (presque terminée). Ben dis donc !!! c'est à voir !
Quand on parle de chaleur... on ne s'y trompe pas ! Cette chaleur est évidemment bien différente de celle qu'on connait puisque l'air, chargé d'humidité, la rend encore plus difficile à supporter ! J'aime parler de « pack chaleur, coup de soleil trasnpiration ». Le 3 en 1 en quelque sorte ! Concernant la chaleur, on s'y fait, la transpiration par contre....impossible de ne pas suer à grosses gouttes ici, et de partout ! Regardez par vous même une photo que j'ai prise de mon lit en milieu de la nuit... lors d'une coupure d'électricité...en nage. C'est un peu dégueu comme photo, je vous l'accorde, mais ça vous donnera une petite idée de ce que l'on vit !
Concernant les températures, difficile de vous donner une idée, je pense qu'il faut le vivre pour pouvoir s'en rendre compte, la plus grosse période de chaleur, il y a environ 1 mois et demi, et qui a duré quasiment 1 semaine a fait monter le thermomètre à plus de 40° à l'ombre. Disons qu'en température ressentie à l'ombre, nous devions être à 46°... C'est une estimation bien sûr. Autant vous dire donc que les coupure de courant nocturnes sont redoutées, et les coupures quotidiennes sont à ce moment là un petit calvaire... Bien qu'on s'y fasse !
Mais nous avons fait le plus dur ! Et la saison des pluies arrive ! Dans la théorie, car dans la pratique, le décalage de climat se fait sentir, et il ne pleut encore que très peu ! Mauvais pour moi, car les chenilles à manger que j'attends depuis plusieurs mois déjà ne risquent pas de sortir s'il ne pleut pas !
Le plus frustrant dans ce climat concerne les orages de chaleur... Ca gronde, il y a des éclairs... mais pas la moindre goutte ! Frustrant !!!
Voilà pour la chaleur, on attend qu'elle passe, que la pluie arrive ! Pour vous la pluie est une calamité, chez nous, c'est une délivrance !
L'autre fois, j'étais en cours en fin d'après midi à l'alliance pour surveiller des étudiants de « préparation au bac » dont je « m'occupe ». La nuit est tombée et la salle s'est vite remplie d'insectes volants... des termites ailées comme ils les appellent ici !
Après quelques temps de déconcentration pour les étudiants, l'une d'elle en attrape une, lui enlève les ailes et la pose à l'envers sur la table, à côté de sa copie. Les autres l'imitent et tout en se concentrant sur la rédaction de la dissertation, un tas de termites prend doucement forme sur l'une des tables. Vous vous doutez des raisons qui poussent les étudiants à ne pas les tuer ! Ces termites seront au menu du repas du soir !
Fin du cours, les étudiants rendent les copies, et se regroupent autour de la table pour se partager le butin... Et les manger sur place encore vivantes ! Héhé ! Après maintenant 8 mois ici, vous imaginez que je n'ai pas été réellement choqué, puisque j'en ai goûté une... avant d'en gouter une petit dizaine d'un coup. C'est plutot... spécial. Mais à essayer ! Elles meurent vite de toute manière !
Il paraît cependant que grillées elles sont bien meilleures ! J'attends donc d'être invité au quartier pour déguster ceci... J'aurai peut être cette chance ! En tout cas Koh Lanta ne me fait plus peur !
Voilà à peu près pour les nouvelles de Bangui, le prochain mois passera vite, des amis viennent mercredi pour 2 semaines, et il sera ensuite temps de faire mes valises... Pour vous retrouver... Je pense qu'il sera sympa d'écrire un article sur le « nouveau moi », puisque ce voyage m'a bien fait changer, en mal ou en bien, selon les aspects, mais mieux vaut que je vous prévienne !!
Lors de ces prochaines semaines, j'ai quelques trucs prévus, en particulier un repas avec mes étudiantes de l'ENS, quelques virées au dancing, une hypothétique virée à la SCAD, et....on verra !
J'espère que de votre côté tout va bien !
Je vous embrasse

voilà la fameuse photo. Je dors la tête vers la droite. Vous voyez au milieu la première position, puis au bord la deuxième
Me revoici au boulot après quelques semaines sans avoir rien écrit. Le temps me manque, l'électricité aussi parfois... Je fais ce que je peux, mais je ne vais après tout pas écrire pour écrire !
Plusieurs thèmes apparaitront dans l'article d'aujourd'hui.
D'abord parlons un petit peu de la pluie et du beau temps ! Comme si nous nous retrouvions depuis longtemps. La saison sèche qui prend les rênes à partir de décembre est coupée en général par une mini saison des pluie (aux alentours de mars) appelée pluie des mangues.
Je vais surtout m'attarder sur la saison sèche qui est maintenant terminée (presque terminée). Ben dis donc !!! c'est à voir !
Quand on parle de chaleur... on ne s'y trompe pas ! Cette chaleur est évidemment bien différente de celle qu'on connait puisque l'air, chargé d'humidité, la rend encore plus difficile à supporter ! J'aime parler de « pack chaleur, coup de soleil trasnpiration ». Le 3 en 1 en quelque sorte ! Concernant la chaleur, on s'y fait, la transpiration par contre....impossible de ne pas suer à grosses gouttes ici, et de partout ! Regardez par vous même une photo que j'ai prise de mon lit en milieu de la nuit... lors d'une coupure d'électricité...en nage. C'est un peu dégueu comme photo, je vous l'accorde, mais ça vous donnera une petite idée de ce que l'on vit !
Concernant les températures, difficile de vous donner une idée, je pense qu'il faut le vivre pour pouvoir s'en rendre compte, la plus grosse période de chaleur, il y a environ 1 mois et demi, et qui a duré quasiment 1 semaine a fait monter le thermomètre à plus de 40° à l'ombre. Disons qu'en température ressentie à l'ombre, nous devions être à 46°... C'est une estimation bien sûr. Autant vous dire donc que les coupure de courant nocturnes sont redoutées, et les coupures quotidiennes sont à ce moment là un petit calvaire... Bien qu'on s'y fasse !
Mais nous avons fait le plus dur ! Et la saison des pluies arrive ! Dans la théorie, car dans la pratique, le décalage de climat se fait sentir, et il ne pleut encore que très peu ! Mauvais pour moi, car les chenilles à manger que j'attends depuis plusieurs mois déjà ne risquent pas de sortir s'il ne pleut pas !
Le plus frustrant dans ce climat concerne les orages de chaleur... Ca gronde, il y a des éclairs... mais pas la moindre goutte ! Frustrant !!!
Voilà pour la chaleur, on attend qu'elle passe, que la pluie arrive ! Pour vous la pluie est une calamité, chez nous, c'est une délivrance !
L'autre fois, j'étais en cours en fin d'après midi à l'alliance pour surveiller des étudiants de « préparation au bac » dont je « m'occupe ». La nuit est tombée et la salle s'est vite remplie d'insectes volants... des termites ailées comme ils les appellent ici !
Après quelques temps de déconcentration pour les étudiants, l'une d'elle en attrape une, lui enlève les ailes et la pose à l'envers sur la table, à côté de sa copie. Les autres l'imitent et tout en se concentrant sur la rédaction de la dissertation, un tas de termites prend doucement forme sur l'une des tables. Vous vous doutez des raisons qui poussent les étudiants à ne pas les tuer ! Ces termites seront au menu du repas du soir !
Fin du cours, les étudiants rendent les copies, et se regroupent autour de la table pour se partager le butin... Et les manger sur place encore vivantes ! Héhé ! Après maintenant 8 mois ici, vous imaginez que je n'ai pas été réellement choqué, puisque j'en ai goûté une... avant d'en gouter une petit dizaine d'un coup. C'est plutot... spécial. Mais à essayer ! Elles meurent vite de toute manière !
Il paraît cependant que grillées elles sont bien meilleures ! J'attends donc d'être invité au quartier pour déguster ceci... J'aurai peut être cette chance ! En tout cas Koh Lanta ne me fait plus peur !
Voilà à peu près pour les nouvelles de Bangui, le prochain mois passera vite, des amis viennent mercredi pour 2 semaines, et il sera ensuite temps de faire mes valises... Pour vous retrouver... Je pense qu'il sera sympa d'écrire un article sur le « nouveau moi », puisque ce voyage m'a bien fait changer, en mal ou en bien, selon les aspects, mais mieux vaut que je vous prévienne !!
Lors de ces prochaines semaines, j'ai quelques trucs prévus, en particulier un repas avec mes étudiantes de l'ENS, quelques virées au dancing, une hypothétique virée à la SCAD, et....on verra !
J'espère que de votre côté tout va bien !
Je vous embrasse
voilà la fameuse photo. Je dors la tête vers la droite. Vous voyez au milieu la première position, puis au bord la deuxième
lundi 5 avril 2010
sorcellerie
Bonjour à tous. Des réflexions viendront, je les assume, je n'ai rien écrit depuis maintenant quelques temps... c'est parce que j'en gardais pour la fin, vous ne comprenez rien!
Je prends quand même quelques heures aujourd'hui pour vous parler d'un grand « phénomène de société » ici en RCA mais dans une bonne partie de l'Afrique également :la sorcellerie.
L'idée de ce message me trottait dans la tête depuis bien longtemps, mais je n'avais pas encore assez d'infos, ou plutôt d'anecdotes pour pouvoir écrire un article qui vaille le coup. Maintenant c'est chose faite.
J'ai reçu il y a de cela quelques jours un texto d'une amie qui disait ceci: « ça va bien, mais j'ai mangé du poisson à Lakouanga, et il paraît que la maman qui fait le poisson c'est un fantome, alors j'ai peur de mourir. » (bon, son sms avait vachement plus de fautes d'orthographe...)
Ce genre de message peut vous faire bien rire, mais vous êtes loin d'imaginer l'importance qu'a la sorcellerie ici. Tout le monde en a évidemment extrêmement peur et des milliers de rumeurs circulent sur ce sujet, assez intéressant, vous avez ma parole!
Commençons par les pus gros sorciers de tous, appelés ici « Talimbi ». les talimbis auraient la faculté de rester en apnée pendant un temps extraordinaire (on m'a parlé de 2/3 heures, le grand bleu n'est donc qu'une farce), pour pêcher, c'est leur première utilisation de ce don, mais également pour faire du mal... et là commence réellement la psychose. Les gens racontent ici qu'il est tout à fait possible d'aller voir un talimbi pour lui demander de nous débarrasser de quelqu'un (on peut faire presque pareil avec les militaires, c'est affaire courante!) il suffit de lui donner une petite somme d'argent, et de lui permettre d'identifier sa future victime. Après, ce n'est qu'une histoire d'opportunité.
La potentielle victime se baignera bien un moment dans l'Oubangi! Le Talimbi l'attendra sous l'eau, et s'en saisira au moment opportun. Il paraît d'ailleurs que c'est très impressionnant à voir de l'extérieur, car leur façon d'attaquer est plutôt spéciale.
Hop, un premier coulage, suivi d'un lancer à 2m au dessus de l'eau, 2ème coulage, 2ème lancer, 3ème coulage, 3ème lancer et pfuiiiit... disparition! Impressionnant n'est il pas?
J'ai rencontre quelqu'un qui rédigeait une thèse sur ce sujet,, malheureusement... je n'ai pas eu le temps de discuter plus longuement avec elle sur ce propos.
Les talimbi ont du soucis à se faire, ils ne sont pas maitres des eaux centrafricaines! Les hommes caïmans rôdent également... Eux, c'est facile, ils se transforment en caïman en arrivant dans la rivière. Il paraît qu'en général, ils reviennent avec une bonne pêche.
Voilà pour la partie aquatique de la sorcellerie, réalisons une petite transition avant de passer au sec.
Certaines personnes affirment avoir été témoins de la provocation d'orages ou de pluies... Les sorciers sont même capables de choisir où tombera la foudre.
Ces histoires de sorcellerie sont réellement problématique ici puisqu'elles ne sont réputées que pour faire le mal.
Une femme est morte dernièrement pour avoir trompé son mari. La chose qui l'aurait tuée: un bracelet de cheville.
Nadia, la copine de Samuel mon coloc a eu extrêmement peur car ce dernier l'a regardée dans les yeux en bougeant les mains d'une façon magique... cri de frayeur dans la maison.
J'ai il y a quelques temps enfermé une mouche dans un verre. William l'a vite délivrée, car il est impossible de savoir si un sorcier présent dans l'assemblée ne s'est pas momentanément incarné dans cette mouche... Imaginez si c'est vrai... Le libérer le mettra en colère, et rien n'est pire que la colère d'une de ces personnes...
Les anecdotes sont bien évidemment nombreuses, et on pourrait en faire tout un journal. De là à se demander si tout cela est vrai... je laisse à chacun le soin de se faire son opinion... toujours est il que la sorcellerie est jugée ici dans les palais de justice, que la méfiance populaire met en danger certaines personnes soupçonnées d'être des sorcières, et que les vengeances populaires font ici des ravages.
Une femme soupçonnée de sorcellerie est morte dernièrement à Bangui (de mort naturelle apparemment), elle a été éventrée par sa famille (post mortem). La légende raconte que si la personne est effectivement une sorcière, un oiseau s'échappera de son ventre après sa mort.
A méditer.
Je vous embrasse et pense bien fort à vous. Les 2/3 de mon voyage sont maintenant passés, la dernière ligne droite arrive.
Sylv
Je prends quand même quelques heures aujourd'hui pour vous parler d'un grand « phénomène de société » ici en RCA mais dans une bonne partie de l'Afrique également :la sorcellerie.
L'idée de ce message me trottait dans la tête depuis bien longtemps, mais je n'avais pas encore assez d'infos, ou plutôt d'anecdotes pour pouvoir écrire un article qui vaille le coup. Maintenant c'est chose faite.
J'ai reçu il y a de cela quelques jours un texto d'une amie qui disait ceci: « ça va bien, mais j'ai mangé du poisson à Lakouanga, et il paraît que la maman qui fait le poisson c'est un fantome, alors j'ai peur de mourir. » (bon, son sms avait vachement plus de fautes d'orthographe...)
Ce genre de message peut vous faire bien rire, mais vous êtes loin d'imaginer l'importance qu'a la sorcellerie ici. Tout le monde en a évidemment extrêmement peur et des milliers de rumeurs circulent sur ce sujet, assez intéressant, vous avez ma parole!
Commençons par les pus gros sorciers de tous, appelés ici « Talimbi ». les talimbis auraient la faculté de rester en apnée pendant un temps extraordinaire (on m'a parlé de 2/3 heures, le grand bleu n'est donc qu'une farce), pour pêcher, c'est leur première utilisation de ce don, mais également pour faire du mal... et là commence réellement la psychose. Les gens racontent ici qu'il est tout à fait possible d'aller voir un talimbi pour lui demander de nous débarrasser de quelqu'un (on peut faire presque pareil avec les militaires, c'est affaire courante!) il suffit de lui donner une petite somme d'argent, et de lui permettre d'identifier sa future victime. Après, ce n'est qu'une histoire d'opportunité.
La potentielle victime se baignera bien un moment dans l'Oubangi! Le Talimbi l'attendra sous l'eau, et s'en saisira au moment opportun. Il paraît d'ailleurs que c'est très impressionnant à voir de l'extérieur, car leur façon d'attaquer est plutôt spéciale.
Hop, un premier coulage, suivi d'un lancer à 2m au dessus de l'eau, 2ème coulage, 2ème lancer, 3ème coulage, 3ème lancer et pfuiiiit... disparition! Impressionnant n'est il pas?
J'ai rencontre quelqu'un qui rédigeait une thèse sur ce sujet,, malheureusement... je n'ai pas eu le temps de discuter plus longuement avec elle sur ce propos.
Les talimbi ont du soucis à se faire, ils ne sont pas maitres des eaux centrafricaines! Les hommes caïmans rôdent également... Eux, c'est facile, ils se transforment en caïman en arrivant dans la rivière. Il paraît qu'en général, ils reviennent avec une bonne pêche.
Voilà pour la partie aquatique de la sorcellerie, réalisons une petite transition avant de passer au sec.
Certaines personnes affirment avoir été témoins de la provocation d'orages ou de pluies... Les sorciers sont même capables de choisir où tombera la foudre.
Ces histoires de sorcellerie sont réellement problématique ici puisqu'elles ne sont réputées que pour faire le mal.
Une femme est morte dernièrement pour avoir trompé son mari. La chose qui l'aurait tuée: un bracelet de cheville.
Nadia, la copine de Samuel mon coloc a eu extrêmement peur car ce dernier l'a regardée dans les yeux en bougeant les mains d'une façon magique... cri de frayeur dans la maison.
J'ai il y a quelques temps enfermé une mouche dans un verre. William l'a vite délivrée, car il est impossible de savoir si un sorcier présent dans l'assemblée ne s'est pas momentanément incarné dans cette mouche... Imaginez si c'est vrai... Le libérer le mettra en colère, et rien n'est pire que la colère d'une de ces personnes...
Les anecdotes sont bien évidemment nombreuses, et on pourrait en faire tout un journal. De là à se demander si tout cela est vrai... je laisse à chacun le soin de se faire son opinion... toujours est il que la sorcellerie est jugée ici dans les palais de justice, que la méfiance populaire met en danger certaines personnes soupçonnées d'être des sorcières, et que les vengeances populaires font ici des ravages.
Une femme soupçonnée de sorcellerie est morte dernièrement à Bangui (de mort naturelle apparemment), elle a été éventrée par sa famille (post mortem). La légende raconte que si la personne est effectivement une sorcière, un oiseau s'échappera de son ventre après sa mort.
A méditer.
Je vous embrasse et pense bien fort à vous. Les 2/3 de mon voyage sont maintenant passés, la dernière ligne droite arrive.
Sylv
jeudi 11 mars 2010
entrainement
Bonjour à tous!
Une longue absence, je l'admets, et cette fois je n'ai finalement aucune excuse... à part peut être que je n'avais pas obligatoirement la motivation... J'espère que vous m'excuserez.
Alors voilà, je vais rapidement vous raconter ces 2 dernières semaines.
Anaelle, ma pote de master 1 est arrivée pour un stage de 3 mois il y a un petit peu moins de 2 semaines. On passe du coup pas mal de temps ensemble.
Dimanche dernier nous sommes allés à Landja (vous vous souvenez de la première excursion que j'ai faite?), mais dans un autre endroit que la "paillotte des ch'tis". Monsieur Pierre nous a accueillis vers 9h30 dans sa pisciculture. La matinée a été réservée à une petite ballade d'une heure en forêt. Petit problème: Il fait chaud en ce moment! La ballade a commencé à découvert, nous marchons sur un chemin bordé de manioc en plein soleil. Nous croisons de temps en temps un palmier couché par terre. C'est comme ça que se récolte le vin de palme (kangoya). Le palmier est déraciné et couché sur le sol. Un trou est fait au milieu du tronc permettant à la résine de s'écouler dans une bouteille en plastique. Et voilà, c'est tout. Une fois a bouteille pleine, il suffit de boire... et d'encaisser. Monsieur Pierre notre guide nous a indiqué qu'une bouteille se remplit en général en 1 journée.
Après environ 15 minutes de marches au soleil (et même après 5 mois ici, notre cou nous réclamait de l'ombre) nous entrons dans la forêt, changement de cadre, changement d'ambiance. L'air se fait lourd et pesant, l'humidité est forte et il est parfois presque difficile de respirer convenablement. Nous marchons une bonne demi heure sur le chemin caillouteux, en traversant plusieurs fois une petite rivière. Nous arrivons finalement à la fin de notre trajet. Une tout petit cascade (environ 10m de haut pas plus) atterrissant dans un bassin d'environ 50cm de profondeur. le se faufile ensuite en contrebas à travers les cailloux pour donner naissance à une petite rivière. Nous n'oublierons certainement l'immense lézard plaqué vert et noir plaqué à la paroi lorsque nous sommes arrivés. j'avoue lui avoir involontairement fait peur en manquant de me casser la gueule sur un rocher. Mais c'était une question de vie ou de mort. En parlant de ça d'ailleurs, ma théorie se confirme. une expérience banguissoise s'apprécie aussi par ce que j'appellerai niveau 4-4. Les routes étant défoncées, et il nous arrive régulièrement de trébucher. On prend cependant de l'expérience et on devient presque des 4-4 de grande qualité. Reste encore quelques efforts à faire pour devenir aussi fort que monsieur pierre, capable de traverser des petites rivières sur des pierres mouillées en tong, sans même sembler en déséquilibre. Au moins l'un d'entre nous se trouvait les pieds dans l'eau à chaque traversée.
Après cette petite ballade, nous retournons à la pisciculture où le repas nous attend. Au menu, ça va vous étonner, nous avions du poisson grillé, accompagné de riz et de sauce aux legumes. L'après midi s'est terminée sur un temps calme cartes/sieste et une petite visite de la pisciculture.
L'autre événement de la semaine intéressera peut être moins de monde, mais mérite quand même mon attention. Passionné de basket oblige, je ne pouvais rester dans un pays de basket sans me mesurer aux joueurs centrafricains. Je me suis donc renseigné pour trouver un club et participer à u entrainement.
Le basket centrafricain est essentiellement axé sur Bangui, et le championnat s'appelle "ligue de Bangui". Il oppose des équipes des différents arrondissements de la ville.
Je suis allé joué mardi après midi à l'AS Tonongo (étoile en sango) qui est le clb du quartier wango. Evidemment vous imaginez le changement de conditions par rapport à ce que j'ai toujours connu en france. l'entrainement se fait au lycée "Les rapides", sur un terrain extérieur bien sûr, et dont le sol ressemble étrangement aux routes banguissoises... défoncé. Je suis donc arrivé avec ma tête de blanc pour m'entrainer... je ne vous détaillerait pas l'entrainement rassurez vous. Pour parler rapidement basket, je peux vous assurer que ça joue, et que ça joue même plutot bien!
Concernant l'ambiance, c'était quelque peu spécial. Les joueurs m'ont bien accueilli, mais il en a été quelque peu différemment concernant le "public". je n'avais pas réellement prévu qu'il y aurait du public, mais le club se situe dans un quartier ou les blancs ne se rendent pas vraiment souvent, et ma présence a peut être attiré quelques personnes de plus que celles qui regardent habituellement l'entrainement. Toujours est il que j'ai eu la chance de jouer au milieu des "moundjou"! et des phrases en sango.Je préfère d'ailleurs ne pas savoir tout ce qui a été dit sur moi à ce moment...
Toujours est il que finalement, où qu'il se joue, le basket reste le basket, et que, où que se passe l'entrainement, ça fait mal aux jambes!
Quoiqu'il en soit, j'y retournerai demain soir!
Je vous embrasse!
Sylv
Une longue absence, je l'admets, et cette fois je n'ai finalement aucune excuse... à part peut être que je n'avais pas obligatoirement la motivation... J'espère que vous m'excuserez.
Alors voilà, je vais rapidement vous raconter ces 2 dernières semaines.
Anaelle, ma pote de master 1 est arrivée pour un stage de 3 mois il y a un petit peu moins de 2 semaines. On passe du coup pas mal de temps ensemble.
Dimanche dernier nous sommes allés à Landja (vous vous souvenez de la première excursion que j'ai faite?), mais dans un autre endroit que la "paillotte des ch'tis". Monsieur Pierre nous a accueillis vers 9h30 dans sa pisciculture. La matinée a été réservée à une petite ballade d'une heure en forêt. Petit problème: Il fait chaud en ce moment! La ballade a commencé à découvert, nous marchons sur un chemin bordé de manioc en plein soleil. Nous croisons de temps en temps un palmier couché par terre. C'est comme ça que se récolte le vin de palme (kangoya). Le palmier est déraciné et couché sur le sol. Un trou est fait au milieu du tronc permettant à la résine de s'écouler dans une bouteille en plastique. Et voilà, c'est tout. Une fois a bouteille pleine, il suffit de boire... et d'encaisser. Monsieur Pierre notre guide nous a indiqué qu'une bouteille se remplit en général en 1 journée.
Après environ 15 minutes de marches au soleil (et même après 5 mois ici, notre cou nous réclamait de l'ombre) nous entrons dans la forêt, changement de cadre, changement d'ambiance. L'air se fait lourd et pesant, l'humidité est forte et il est parfois presque difficile de respirer convenablement. Nous marchons une bonne demi heure sur le chemin caillouteux, en traversant plusieurs fois une petite rivière. Nous arrivons finalement à la fin de notre trajet. Une tout petit cascade (environ 10m de haut pas plus) atterrissant dans un bassin d'environ 50cm de profondeur. le se faufile ensuite en contrebas à travers les cailloux pour donner naissance à une petite rivière. Nous n'oublierons certainement l'immense lézard plaqué vert et noir plaqué à la paroi lorsque nous sommes arrivés. j'avoue lui avoir involontairement fait peur en manquant de me casser la gueule sur un rocher. Mais c'était une question de vie ou de mort. En parlant de ça d'ailleurs, ma théorie se confirme. une expérience banguissoise s'apprécie aussi par ce que j'appellerai niveau 4-4. Les routes étant défoncées, et il nous arrive régulièrement de trébucher. On prend cependant de l'expérience et on devient presque des 4-4 de grande qualité. Reste encore quelques efforts à faire pour devenir aussi fort que monsieur pierre, capable de traverser des petites rivières sur des pierres mouillées en tong, sans même sembler en déséquilibre. Au moins l'un d'entre nous se trouvait les pieds dans l'eau à chaque traversée.
Après cette petite ballade, nous retournons à la pisciculture où le repas nous attend. Au menu, ça va vous étonner, nous avions du poisson grillé, accompagné de riz et de sauce aux legumes. L'après midi s'est terminée sur un temps calme cartes/sieste et une petite visite de la pisciculture.
L'autre événement de la semaine intéressera peut être moins de monde, mais mérite quand même mon attention. Passionné de basket oblige, je ne pouvais rester dans un pays de basket sans me mesurer aux joueurs centrafricains. Je me suis donc renseigné pour trouver un club et participer à u entrainement.
Le basket centrafricain est essentiellement axé sur Bangui, et le championnat s'appelle "ligue de Bangui". Il oppose des équipes des différents arrondissements de la ville.
Je suis allé joué mardi après midi à l'AS Tonongo (étoile en sango) qui est le clb du quartier wango. Evidemment vous imaginez le changement de conditions par rapport à ce que j'ai toujours connu en france. l'entrainement se fait au lycée "Les rapides", sur un terrain extérieur bien sûr, et dont le sol ressemble étrangement aux routes banguissoises... défoncé. Je suis donc arrivé avec ma tête de blanc pour m'entrainer... je ne vous détaillerait pas l'entrainement rassurez vous. Pour parler rapidement basket, je peux vous assurer que ça joue, et que ça joue même plutot bien!
Concernant l'ambiance, c'était quelque peu spécial. Les joueurs m'ont bien accueilli, mais il en a été quelque peu différemment concernant le "public". je n'avais pas réellement prévu qu'il y aurait du public, mais le club se situe dans un quartier ou les blancs ne se rendent pas vraiment souvent, et ma présence a peut être attiré quelques personnes de plus que celles qui regardent habituellement l'entrainement. Toujours est il que j'ai eu la chance de jouer au milieu des "moundjou"! et des phrases en sango.Je préfère d'ailleurs ne pas savoir tout ce qui a été dit sur moi à ce moment...
Toujours est il que finalement, où qu'il se joue, le basket reste le basket, et que, où que se passe l'entrainement, ça fait mal aux jambes!
Quoiqu'il en soit, j'y retournerai demain soir!
Je vous embrasse!
Sylv
dimanche 28 février 2010
Taxi
Bonjour à tous!
La semaine dernière je vous parlais de la circulation, du code de la route centrafricain, et de toutes les raisons pour lesquelles on a parfois peur en voiture.
Parlons maintenant du véhicule le plus présent dans cette ville: Le taxi!
Je vous en avais déjà fait une description physique au début de mon voyage, et bien sachez qu'ils n'ont pas changé! Ils sont toujours aussi jaunes, toujours aussi en fin de vie, et ils ont toujours un nom collé au cul. Il me semble par contre que je ne vous avais jamais réellement parlé de la façon dont se passent les trajets, des conditions de travail des chauffeurs, et de quelques anecdotes qui nous arrivent parfois à bord de ces fusées jaunes.
Commençons d'abord par les trajets. Ici, il est possible de prendre 2 "courses" différentes. L'une est justement une course, comme on la connait en France. Le chauffeur nous emmène là où on lui demande d'aller. Personne d'autre ne peut monter dans le véhicule. Dans ce cas là, il vous en coûtera environ 1000 francs CFA (1 euro cinquante) si vous restez au sein du centre ville. Pour aller à l'aéroport, c'est plus cher, ça coutera environ 1500 francs (2 euros).
Il y a également les taxis lignes, qui n'existent pas en France (quel dommage d'ailleurs!). pour résumer, le chauffeur fait un trajet prédéfini, soit par lui même, soit par le premier client qu'il reçoit. Il est tout à fait possible d'avoir des "correspondances" de taxis si l'on va dans un endroit qui nécessite d'utiliser 2 lignes différentes. Le taxi ligne est financièrement avantageux puisqu'il coûte 150f par personne (disons 20 cts d'euros). par contre, le confort de la course est oublié, et tout le monde peut se joindre à vous jusqu'au nombre limite de 6 clients et le chauffeur.
Alors voilà, en général nous prenons des lignes, les courses ne nous servent que pour nous rendre loin de l'appartement, ou dans un quartier que nous connaissons peu. En général les chauffeurs font un peu la gueule lorsqu'un mounjou leur demande une course. Il arrive même qu'on oublie de préciser qu'on prend un taxi ligne, et qu'au milieu du chemin, le chauffeur nous dise; "ah non! c'est une course". Et là, comme d'habitude, les négociations commencent...
parce que les prix que je viens de vous donner sont indicatifs, et ils sont, comme pour tout ici, négociables. Il nous arrive même de nous prendre sévèrement la tête avec des chauffeurs lorsqu'ils nous entubent plus qu'à l'accoutumée. Alors comme d'habitude, on utilise des subterfuges pour avoir des prix corrects. Il nous arrive même de faire 20m en taxi pour négocier le prix et de descendre ensuite parce qu'on a pas pu tomber d'accord. Voilà, en tout cas, rien n'est fixe ici... et surtout pas le salaire des chauffeurs!
Les chauffeurs de taxi ne sont en général pas propriétaires de leur véhicule, et ils ont par conséquent une somme à apporter à leur patron à la fin de chaque journée. En général, cette somme s'élève à 15000 francs, ce qui est pas rien quand 90% des gens vous utilisent pour 150f le trajet! Si plus de 15000 sont gagnés l'excédent est pour la poche du chauffeur. Chaque taxi a 2 chauffeurs, un de jour et un de nuit. Ces 2 chauffeurs travaillent en journée continue, sans pause... pendant trèèèèès longtemps! La journée moyenne de quelqu'un qui travaille le jour commence à 6h et termine à 21h. Pour la nuit, ils font en général 21h/6h. Comptez...ça fait une journée de 15h pour le taxi journée... Belle perf!
J'en profite d'ailleurs pour vous dire que, lorsqu'à mon retour j'entendrai des gens annoncer que les africains sont des feignants... je risquerai fort de me mettre un petit peu en colère. Certains sont, il est vrai, réellement feignants, mais une bonne partie de ce pays trime comme un français ne pourrait le supporter..
Bref, revenons en à nos taxis! J'ai presque fait le tour de ce que je voulais vous dire, il ne me reste plus qu'à vous raconter rapidement 2/3 anecdotes que nous avons vécues ici avec des taxis.
Je vous disais que les véhicules se croisent parfois très près... des fois les retros se touchent... et le plus faible saute... dans la tête du chauffeur...
On tombe également sur des chauffeurs qui en fin de journée on bu un petit plus de bière que e raison... Un souvenir particulier pour notre chauffeur attitré Roselin, qui nous a bien fait rire la première foois qu'on est monté dans son carosse.
La dernière anecdote que je vais vous raconter concerne la place disponible lorsque l'on prend une course dans une voiture pleine. 4 personnes à l'arrière, ça passe, 3 personnes à l'avant, ça passe aussi, il faut juste plaindre la personne assise sur le frein à main... Il m'est arrivé une fois de monter devant accompagné d'une vraie bonne grosse maman africaine... Et là le problème majeur se pose: Comment vais-je fermer la portière? C'est parfois difficile... et il faut même demander l'aide de quelqu'un se trouvant à l'extérieur du véhicule. En tous cas les gens témoins de cette action rigolent en général beaucoup. surtout quand un blanc se retrouve dans cette situation. Alors maintenant j'ai compris... quand je vois que je vais me retrouver coincé... je réserve la place vide à côté de moi. Ca fait un peu cotazo, mais ça évite quelques problèmes!
Voilà, je pense, du moins j'esspère que vous savez tout, les chars jaunes circulant en ville n'ont plus aucun secret pour vous!
Je vous embrasse!
Sylv
La semaine dernière je vous parlais de la circulation, du code de la route centrafricain, et de toutes les raisons pour lesquelles on a parfois peur en voiture.
Parlons maintenant du véhicule le plus présent dans cette ville: Le taxi!
Je vous en avais déjà fait une description physique au début de mon voyage, et bien sachez qu'ils n'ont pas changé! Ils sont toujours aussi jaunes, toujours aussi en fin de vie, et ils ont toujours un nom collé au cul. Il me semble par contre que je ne vous avais jamais réellement parlé de la façon dont se passent les trajets, des conditions de travail des chauffeurs, et de quelques anecdotes qui nous arrivent parfois à bord de ces fusées jaunes.
Commençons d'abord par les trajets. Ici, il est possible de prendre 2 "courses" différentes. L'une est justement une course, comme on la connait en France. Le chauffeur nous emmène là où on lui demande d'aller. Personne d'autre ne peut monter dans le véhicule. Dans ce cas là, il vous en coûtera environ 1000 francs CFA (1 euro cinquante) si vous restez au sein du centre ville. Pour aller à l'aéroport, c'est plus cher, ça coutera environ 1500 francs (2 euros).
Il y a également les taxis lignes, qui n'existent pas en France (quel dommage d'ailleurs!). pour résumer, le chauffeur fait un trajet prédéfini, soit par lui même, soit par le premier client qu'il reçoit. Il est tout à fait possible d'avoir des "correspondances" de taxis si l'on va dans un endroit qui nécessite d'utiliser 2 lignes différentes. Le taxi ligne est financièrement avantageux puisqu'il coûte 150f par personne (disons 20 cts d'euros). par contre, le confort de la course est oublié, et tout le monde peut se joindre à vous jusqu'au nombre limite de 6 clients et le chauffeur.
Alors voilà, en général nous prenons des lignes, les courses ne nous servent que pour nous rendre loin de l'appartement, ou dans un quartier que nous connaissons peu. En général les chauffeurs font un peu la gueule lorsqu'un mounjou leur demande une course. Il arrive même qu'on oublie de préciser qu'on prend un taxi ligne, et qu'au milieu du chemin, le chauffeur nous dise; "ah non! c'est une course". Et là, comme d'habitude, les négociations commencent...
parce que les prix que je viens de vous donner sont indicatifs, et ils sont, comme pour tout ici, négociables. Il nous arrive même de nous prendre sévèrement la tête avec des chauffeurs lorsqu'ils nous entubent plus qu'à l'accoutumée. Alors comme d'habitude, on utilise des subterfuges pour avoir des prix corrects. Il nous arrive même de faire 20m en taxi pour négocier le prix et de descendre ensuite parce qu'on a pas pu tomber d'accord. Voilà, en tout cas, rien n'est fixe ici... et surtout pas le salaire des chauffeurs!
Les chauffeurs de taxi ne sont en général pas propriétaires de leur véhicule, et ils ont par conséquent une somme à apporter à leur patron à la fin de chaque journée. En général, cette somme s'élève à 15000 francs, ce qui est pas rien quand 90% des gens vous utilisent pour 150f le trajet! Si plus de 15000 sont gagnés l'excédent est pour la poche du chauffeur. Chaque taxi a 2 chauffeurs, un de jour et un de nuit. Ces 2 chauffeurs travaillent en journée continue, sans pause... pendant trèèèèès longtemps! La journée moyenne de quelqu'un qui travaille le jour commence à 6h et termine à 21h. Pour la nuit, ils font en général 21h/6h. Comptez...ça fait une journée de 15h pour le taxi journée... Belle perf!
J'en profite d'ailleurs pour vous dire que, lorsqu'à mon retour j'entendrai des gens annoncer que les africains sont des feignants... je risquerai fort de me mettre un petit peu en colère. Certains sont, il est vrai, réellement feignants, mais une bonne partie de ce pays trime comme un français ne pourrait le supporter..
Bref, revenons en à nos taxis! J'ai presque fait le tour de ce que je voulais vous dire, il ne me reste plus qu'à vous raconter rapidement 2/3 anecdotes que nous avons vécues ici avec des taxis.
Je vous disais que les véhicules se croisent parfois très près... des fois les retros se touchent... et le plus faible saute... dans la tête du chauffeur...
On tombe également sur des chauffeurs qui en fin de journée on bu un petit plus de bière que e raison... Un souvenir particulier pour notre chauffeur attitré Roselin, qui nous a bien fait rire la première foois qu'on est monté dans son carosse.
La dernière anecdote que je vais vous raconter concerne la place disponible lorsque l'on prend une course dans une voiture pleine. 4 personnes à l'arrière, ça passe, 3 personnes à l'avant, ça passe aussi, il faut juste plaindre la personne assise sur le frein à main... Il m'est arrivé une fois de monter devant accompagné d'une vraie bonne grosse maman africaine... Et là le problème majeur se pose: Comment vais-je fermer la portière? C'est parfois difficile... et il faut même demander l'aide de quelqu'un se trouvant à l'extérieur du véhicule. En tous cas les gens témoins de cette action rigolent en général beaucoup. surtout quand un blanc se retrouve dans cette situation. Alors maintenant j'ai compris... quand je vois que je vais me retrouver coincé... je réserve la place vide à côté de moi. Ca fait un peu cotazo, mais ça évite quelques problèmes!
Voilà, je pense, du moins j'esspère que vous savez tout, les chars jaunes circulant en ville n'ont plus aucun secret pour vous!
Je vous embrasse!
Sylv
dimanche 21 février 2010
Circulation banguissoise
Bara ala! Bonjour à tous!
Ne disons pas que les centrafricains conduisent mal! Disons plutôt qu'ils conduisent différemment...
J'avais écrit un article sur la rue telle que je la voyais en tant que piéton, mais je ne vous ai jamais donné d'informations sur la rue vue d'une voiture.
Bien évidemment, même si la majorité de nos trajets se fait à pied, il arrive parfois qu'on se retrouve passagers d'un véhicule et la perspective qui s'offre à nous est bien évidemment différente.
La circulation ici n'est pas réellement loin d'être anarchique. Il y a, et c'est important, trop peu de signalisation pour que les choses se fassent réellement dans les règles! J'ai vu au bout de 2 mois mon premier panneau "stop", et la ville ne compte que quelques carrefour (j'en connais 4) équipés de feux tricolores. Alors comment ça se passe tout ça? Les priorités se font en général en fonction du calibre de la route (plus la route est grande, plus elle est prioritaire) et du calibre de chaque véhicule (la plus grosse voiture est prioritaire). Sinon, la bonne volonté de chacun entre en jeu (en général, un libanais passera toujours avant un centraf!).
C'est finalement assez étrange, mais malgré ce manque de signalisation, il y a relativement peu, voire très peu d'accidents. Le nombre de véhicules (un embouteillage commence ici quand environ 10 voitures sont arrêtées l'une derrière l'autre) évite évidemment certains problèmes. J'ai vu dernièrement un taximan prendre le rond point PK0 (un des plus grands de Bangui) à l'envers... C'était quand même pus court pour rejoindre la route suivante!
Il y a en revanche pas mal de problèmes avec les piétons, qui ne font en général pas réellement attention aux voitures, et les voitures qui de leur côté se sentent prioritaires (vous vous souvenez de la règle du calibrage du véhicule... Une voiture est plus grosse qu'un piéton) et se contentent de klaxonner pour dire: "cours ou j'vais te tuer!".Il arrive donc assez régulièrement que des piétons se fassent renverser, parfois avec de graves conséquences, parfois avec quelques égratignures. Le fait qu'il y ait des trous et des bosses sur le "bitume" oblige évidemment les chauffeurs à slalomer, et à s'approcher un peu trop du bas côté
Voilà, alors maintenant que vous avez les prérequis théoriques, je peux essayer de vous faire pénétrer dans un véhicule en plein centre de Bangui, faire cette petite description est un bon défi!
Vous montez dans le taxi. Pour optimiser votre aventure, vous êtes assis à la place du mort. En pensant à ça, vous regardez votre ceinture de sécurité. "Hmmm, je pense qu'elle est gâtée!" (c'est c'qu'ils disent ici) Ok, je ne m'attache donc pas! tant pis
Le chauffeur met son clignotant et hop, on est partis! On s'introduit sur la route et on commence à rouler! Attention au porteur de bois avec sa charrette qui marche sur le bord à droite, Ouhla! il a l'air d'avoir chaud! croisement, un libanais arrive par la droite! stoppp! tiens! il a faillit écraser une maman qui porte une bassine d'avocats! il,passe, on continue tout droit, on roule en général à 30 en ville. Il ralentit, mais que fait il? Baamm!! a ok! y avait un trou! Vous en profitez pour faire une petit blague à votre chauffeur "oh papa!! c'est toi ou c'est moi qui est trop gros ?", et on repart en s'éloignant du centre ville. Un feu rouge! on s'arrêt derrière un autre taxi? Il s'appelle "Jésus suis moi". Ce taxi démarre soudainement, mais le feu est rouge encore!! Ah, mais y avait personne qui arrivait! soit!
On le suit et c'est reparti, Il y a moins de voitures, les gens traversent la route tranquilles, en marchant, le taxi klaxonne 3 ou 4 fois en arrivant à 1 vingtaine de mètres piétons. Certains savent qu'ils pourront traverser, d'autre s'arrêtent au milieu, d'autres se mettent à courir... Tout dépend du chargement et de leur motivation. Attention, un taxi est arrêté sur le bord à droite! Il faut déboiter pour l'éviter, le taxi de derrière qui se préparait à doubler freine pour nous laisser passer, on se remet sur notre voie, et le taxi de derrière nous double enfin... mais heu.. quelqu'un arrive en face...votre épaule de met d'un coup en mouvement pour se faire lever votre pas et accrocher sa main à la poignée au dessus de la portière.. On a confiance quand même... mon chauffeur et celui qui arrive en face vont chacun se décaler sur le bord de la route pour laisser passer l'autre taxi au milieu.
Les routes ici n'ont pas de lignes... mais c'est comme pour le stade. 20 000 place peuvent accueillir 30000 personnes... une route à 2 voies peu bien accueillir 3 voitures! Et voilà, le taxi a doublé,
Vous continuez votre route,attention au cabri qui traverse, pas sûr qu'il interprète le klaxon correctement! Vous demandez à votre chauffeur de vous laisser par là. "trottoir de gauche ou de droite?"- "Heu, j'vais à gauche, mais je vais traverser!", - "non, je t'emmène" dit le taxi en se mettant sur la gauche de la route (donc en contresens) pour vous poser!
Vous attendez que les voitures passent avant d'ouvrir votre portière et de vous extirper du véhicule. Ouffff! le trajet est terminé! j'ai même pas eu presque trop peur
Je vous embrasse!
Sylv
Ne disons pas que les centrafricains conduisent mal! Disons plutôt qu'ils conduisent différemment...
J'avais écrit un article sur la rue telle que je la voyais en tant que piéton, mais je ne vous ai jamais donné d'informations sur la rue vue d'une voiture.
Bien évidemment, même si la majorité de nos trajets se fait à pied, il arrive parfois qu'on se retrouve passagers d'un véhicule et la perspective qui s'offre à nous est bien évidemment différente.
La circulation ici n'est pas réellement loin d'être anarchique. Il y a, et c'est important, trop peu de signalisation pour que les choses se fassent réellement dans les règles! J'ai vu au bout de 2 mois mon premier panneau "stop", et la ville ne compte que quelques carrefour (j'en connais 4) équipés de feux tricolores. Alors comment ça se passe tout ça? Les priorités se font en général en fonction du calibre de la route (plus la route est grande, plus elle est prioritaire) et du calibre de chaque véhicule (la plus grosse voiture est prioritaire). Sinon, la bonne volonté de chacun entre en jeu (en général, un libanais passera toujours avant un centraf!).
C'est finalement assez étrange, mais malgré ce manque de signalisation, il y a relativement peu, voire très peu d'accidents. Le nombre de véhicules (un embouteillage commence ici quand environ 10 voitures sont arrêtées l'une derrière l'autre) évite évidemment certains problèmes. J'ai vu dernièrement un taximan prendre le rond point PK0 (un des plus grands de Bangui) à l'envers... C'était quand même pus court pour rejoindre la route suivante!
Il y a en revanche pas mal de problèmes avec les piétons, qui ne font en général pas réellement attention aux voitures, et les voitures qui de leur côté se sentent prioritaires (vous vous souvenez de la règle du calibrage du véhicule... Une voiture est plus grosse qu'un piéton) et se contentent de klaxonner pour dire: "cours ou j'vais te tuer!".Il arrive donc assez régulièrement que des piétons se fassent renverser, parfois avec de graves conséquences, parfois avec quelques égratignures. Le fait qu'il y ait des trous et des bosses sur le "bitume" oblige évidemment les chauffeurs à slalomer, et à s'approcher un peu trop du bas côté
Voilà, alors maintenant que vous avez les prérequis théoriques, je peux essayer de vous faire pénétrer dans un véhicule en plein centre de Bangui, faire cette petite description est un bon défi!
Vous montez dans le taxi. Pour optimiser votre aventure, vous êtes assis à la place du mort. En pensant à ça, vous regardez votre ceinture de sécurité. "Hmmm, je pense qu'elle est gâtée!" (c'est c'qu'ils disent ici) Ok, je ne m'attache donc pas! tant pis
Le chauffeur met son clignotant et hop, on est partis! On s'introduit sur la route et on commence à rouler! Attention au porteur de bois avec sa charrette qui marche sur le bord à droite, Ouhla! il a l'air d'avoir chaud! croisement, un libanais arrive par la droite! stoppp! tiens! il a faillit écraser une maman qui porte une bassine d'avocats! il,passe, on continue tout droit, on roule en général à 30 en ville. Il ralentit, mais que fait il? Baamm!! a ok! y avait un trou! Vous en profitez pour faire une petit blague à votre chauffeur "oh papa!! c'est toi ou c'est moi qui est trop gros ?", et on repart en s'éloignant du centre ville. Un feu rouge! on s'arrêt derrière un autre taxi? Il s'appelle "Jésus suis moi". Ce taxi démarre soudainement, mais le feu est rouge encore!! Ah, mais y avait personne qui arrivait! soit!
On le suit et c'est reparti, Il y a moins de voitures, les gens traversent la route tranquilles, en marchant, le taxi klaxonne 3 ou 4 fois en arrivant à 1 vingtaine de mètres piétons. Certains savent qu'ils pourront traverser, d'autre s'arrêtent au milieu, d'autres se mettent à courir... Tout dépend du chargement et de leur motivation. Attention, un taxi est arrêté sur le bord à droite! Il faut déboiter pour l'éviter, le taxi de derrière qui se préparait à doubler freine pour nous laisser passer, on se remet sur notre voie, et le taxi de derrière nous double enfin... mais heu.. quelqu'un arrive en face...votre épaule de met d'un coup en mouvement pour se faire lever votre pas et accrocher sa main à la poignée au dessus de la portière.. On a confiance quand même... mon chauffeur et celui qui arrive en face vont chacun se décaler sur le bord de la route pour laisser passer l'autre taxi au milieu.
Les routes ici n'ont pas de lignes... mais c'est comme pour le stade. 20 000 place peuvent accueillir 30000 personnes... une route à 2 voies peu bien accueillir 3 voitures! Et voilà, le taxi a doublé,
Vous continuez votre route,attention au cabri qui traverse, pas sûr qu'il interprète le klaxon correctement! Vous demandez à votre chauffeur de vous laisser par là. "trottoir de gauche ou de droite?"- "Heu, j'vais à gauche, mais je vais traverser!", - "non, je t'emmène" dit le taxi en se mettant sur la gauche de la route (donc en contresens) pour vous poser!
Vous attendez que les voitures passent avant d'ouvrir votre portière et de vous extirper du véhicule. Ouffff! le trajet est terminé! j'ai même pas eu presque trop peur
Je vous embrasse!
Sylv
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